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1.
Br J Dermatol ; 188(5): 610-617, 2023 04 20.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-2302167

ABSTRACT

BACKGROUND: Nonadherence to immune-modifying therapy is a complex behaviour which, before the COVID-19 pandemic, was shown to be associated with mental health disorders in people with immune-mediated diseases. The COVID-19 pandemic has led to a rise in the global prevalence of anxiety and depression, and limited data exist on the association between mental health and nonadherence to immune-modifying therapy during the pandemic. OBJECTIVES: To assess the extent of and reasons underlying nonadherence to systemic immune-modifying therapy during the COVID-19 pandemic in individuals with psoriasis, and the association between mental health and nonadherence. METHODS: Online self-report surveys (PsoProtectMe), including validated screens for anxiety and depression, were completed globally during the first year of the pandemic. We assessed the association between anxiety or depression and nonadherence to systemic immune-modifying therapy using binomial logistic regression, adjusting for potential cofounders (age, sex, ethnicity, comorbidity) and country of residence. RESULTS: Of 3980 participants from 77 countries, 1611 (40.5%) were prescribed a systemic immune-modifying therapy. Of these, 408 (25.3%) reported nonadherence during the pandemic, most commonly due to concerns about their immunity. In the unadjusted model, a positive anxiety screen was associated with nonadherence to systemic immune-modifying therapy [odds ratio (OR) 1.37, 95% confidence interval (CI) 1.07-1.76]. Specifically, anxiety was associated with nonadherence to targeted therapy (OR 1.41, 95% CI 1.01-1.96) but not standard systemic therapy (OR 1.16, 95% CI 0.81-1.67). In the adjusted model, although the directions of the effects remained, anxiety was not significantly associated with nonadherence to overall systemic (OR 1.20, 95% CI 0.92-1.56) or targeted (OR 1.33, 95% CI 0.94-1.89) immune-modifying therapy. A positive depression screen was not strongly associated with nonadherence to systemic immune-modifying therapy in the unadjusted (OR 1.22, 95% CI 0.94-1.57) or adjusted models (OR 1.14, 95% CI 0.87-1.49). CONCLUSIONS: These data indicate substantial nonadherence to immune-modifying therapy in people with psoriasis during the pandemic, with attenuation of the association with mental health after adjusting for confounders. Future research in larger populations should further explore pandemic-specific drivers of treatment nonadherence. Clear communication of the reassuring findings from population-based research regarding immune-modifying therapy-associated adverse COVID-19 risks to people with psoriasis is essential, to optimize adherence and disease outcomes.


Subject(s)
COVID-19 , Psoriasis , Humans , COVID-19/epidemiology , Cross-Sectional Studies , Pandemics , Anxiety/epidemiology , Anxiety/psychology , Psoriasis/drug therapy , Psoriasis/epidemiology , Depression/epidemiology
4.
Annales de Dermatologie et de Vénéréologie - FMC ; 1(8, Supplement 1):A298-A299, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1520940

ABSTRACT

Introduction La propagation de COVID-19 a amené la France à se confiner une 1ère fois du 17 mars au 11 mai 2020. Cette maladie potentiellement grave a confronté les patients atteints de psoriasis et recevant un traitement systémique, ainsi que leurs médecins, à de nombreuses incertitudes qui ont pu conduire à des modifications de leur traitement de fond. L’objectif de cette étude était d’évaluer les facteurs associés à une modification (arrêt, diminution de dose, espacement) du traitement systémique des patients au cours de la 1ère vague. Matériel et méthodes Étude ancillaire de la cohorte PSOBIOTEQ, portant sur les patients psoriasiques inclus avant le confinement et recevant un traitement systémique. Une enquête spécifique sur COVID-19 a été menée du 1er juin au 31 décembre portant sur la 1ère vague. L’analyse des facteurs associés à une modification du traitement systémique a été réalisée en uni et multivariée. Résultats Au total, 1664 patients (âge médian : 49 ans ;femmes : 37,4 %) ont été inclus dont 631 (37,4 %) provenaient de régions à forte incidence de COVID-19. Les patients étaient sous le même traitement depuis une durée médiane de 20 mois avant le confinement. Le nombre de cas suspectés/confirmés incidents de COVID-19 était de 43 (2,9 %). Au total, 282 (16,9 %) patients ont modifié leur traitement. Cette modification a été décidée par le patient (46,0 %), recommandée par un médecin généraliste (14,0 %), un dermatologue (16,2 %) ou était liée à un problème d’accès aux soins (ex: consultation annulée ou rupture de stock en pharmacie) (18,0 %). Parmi les patients ayant modifié leur traitement, 155 (58,7 %) ont eu une poussée de psoriasis au cours du confinement vs 189 (14,4 %) chez les patients ne l’ayant pas modifié (p<0,0001). Aucune différence n’a été observée concernant les précautions vis-à-vis de COVID-19 pendant le 1er confinement entre les deux groupes. En analyse multivariée, les facteurs associés à une modification du traitement étaient : avoir une maladie cardiovasculaire (Odds ratio (OR) IC95 % 0,5 [0,3 ;0,7], p<0,001), un diabète (OR IC95% 0,5 [0,2 ;1,1], p=0,049) et le fait de consommer de l’alcool (OR IC95% 1,7 [1,1 ;2,6], p=0,007). Discussion L’épidémie de COVID-19 a provoqué une modification des traitements systémiques lors de la 1ère vague parmi 16,9 % des patients de la cohorte–principalement décidée par les patients eux-mêmes–et entraînant des poussées de psoriasis. Les patients avec des comorbidités, facteurs de risque de formes graves de COVID-19, ont moins fréquemment modifié leur traitement systémique. En revanche, la consommation d’alcool était un facteur associé à une modification du traitement systémique. Le type de traitement de fond n’était pas retenu par le modèle. Ces résultats nous incitent à une meilleure anticipation sur l’information des patients et la continuité des soins en cas de crise sanitaire.

5.
Annales de Dermatologie et de Vénéréologie - FMC ; 1(8, Supplement 1):A257-A258, 2021.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-1520932

ABSTRACT

Introduction Le DITRA, déficit de l’antagoniste du récepteur de l’interleukine trente-six (IL36RA), est un syndrome monogénique auto-inflammatoire rare résultant de l’interaction de mutations autosomiques récessives ou double hétérozygotes composites du gène IL36RN codant pour l’IL-36RA, avec des facteurs déclenchants tels que l’infection et la grossesse. Matériel et méthodes Un patient de 16 ans souffrant de DITRA (mutation c.4G>T) à début précoce se présentait pour une poussée de psoriasis pustuleux généralisé (PPG) couvrant 60 % de la surface corporelle (GPPPGA=3/5 ;GPPASI=45,2/72), survenant 2jours après l’apparition des premiers symptômes de COVID-19: céphalalgie fébrile, asthénie, anosmie. Il était en rémission clinique complète depuis des mois après l’arrêt de l’adalimumab, initié suite aux échecs de l’acitrétine et de la ciclosporine. On notait une hyperleucocytose sanguine à neutrophiles (17610/mm3), une CRP normale. La PCR multiplex nasopharyngée confirmait l’atteinte exclusive par un SARS-CoV-2. À j32, la sérologie COVID-19 était fortement positive (indice 5,79) associée à une forte augmentation de la signature transcriptomique sanguine neutrophilique mais pas chez la sœur légèrement atteinte et non infectée. L’expression de l’ARNm des gènes de signature de l’interféron (ISG) était normale dans les 2 cas. La poussée de PPG s’est amendée à 2 mois de la réintroduction de l’adalimumab, sans rechute. Discussion Le DITRA est caractérisé par des poussées aiguës de PPG parfois mortelles, associées à une anomalie d’expression ou fonction de l’IL36RA. Des signatures transcriptomiques neutrophilique et de l’IFN de type 1 ont été décrites, mais inconstantes pour cette dernière. Il s’agit du 1er cas de poussée de DITRA induite par le SARS-CoV-2, confirmant l’impact des déclencheurs infectieux, en particulier des infections respiratoires virales (IRV), sur le profil évolutif de ce syndrome auto-inflammatoire. Les interactions moléculaires et cellulaires reliant l’inflammation bronchique induite par le SARS-CoV-2 et l’inflammation cutanée/systémique dans le PPG, restent inconnues. La forte signature neutrophilique est associée à une augmentation de l’IL-36 et des chimiokines attirant/activant les neutrophiles (CXCL-1, CXCL-2, CXCL-8,…). L’IFN-I joue un rôle déterminant dans une réponse immunitaire efficace contre le SARS-CoV-2 mais n’était pas augmenté contrairement à d’autres PPG, démontrant l’existence de voies d’inflammation alternatives pour le déclenchement des poussées. Le clivage catalytique par l’élastase de la forme immature et inactive de l’IL-36RA pour une fonction optimale de l’antagoniste est obligatoire pour prévenir l’inflammation neutrophilique cutanée aiguë après des événements déclencheurs. Le rôle de la voie IL-36 dans l’inflammation bronchique et ce cas ouvrent la voie à des études mécanistiques visant à déchiffrer les liens moléculaires et cellulaires entre les IRV et les poussées de psoriasis.

6.
Annales de Dermatologie et de Vénéréologie - FMC ; 1(8, Supplement 1):A236, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1520924

ABSTRACT

Introduction De très nombreux cas d’acrosyndromes, appelés aussi pseudo-engelures (PE), ont été observés lors de la pandémie COVID-19 en mars/avril 2020, posant la question d’un lien avec le SARS-Cov-2. De récentes études ayant décrit des cas de « COVID long » avec des signes extra-cutanés persistant plus de 60jours, il nous a semblé intéressant d’étudier l’évolution des PE dans une cohorte de patients, 10 mois après les lésions initiales. Matériel et méthodes En janvier 2021, nous avons réalisé une étude rétrospective monocentrique auprès de 132 patients ayant été adressés dans notre service entre le 1er mars et le 30 avril 2020 pour des PE. Les patients ayant présenté des épisodes d’engelures avant mars 2020 ont été exclus (n=2). Un questionnaire a été adressé ;95 réponses (72 %) ont été reçues. Résultats Au cours de l’épisode initial la documentation COVID était majoritairement négative. Durant les 10 mois suivants, 54 % des patients (52/95) ont eu au moins une récidive de PE, parmi lesquels 37 (71 %) ont eu une seule récidive, 12 (23 %) ont eu 2 récidives et 3 (6 %) ont eu au moins 3 récidives. Au cours de la 1re récidive, seuls 21 % des patients (11/52) avaient des symptômes généraux évocateurs de COVID ou un contage COVID. Sur les 13 patients ayant réalisé une PCR COVID, un seul avait un résultat positif. Seuls 21 % des patients (11/52) ont modifié leur mode de vie avant la 1re rechute. Au cours des 2e, 3e et 4e récidives, respectivement 2/15 (13 %), 1/3 et 1/3 des patients avaient des symptômes généraux évocateurs de COVID ;les 4 PCR réalisées était négatives. Au cours du suivi, des symptômes extra-cutanés persistants (asthénie, arthralgies, myalgies, anxiété, troubles de la concentration, dyspnée) étaient signalés par 28 % des patients (27/95) et des symptômes cutanés persistants (paresthésies distales, acrocyanose, érythermalgie, phénomène de Raynaud, livédo) par 67 % (64/95). Discussion Dans l’hypothèse d’un lien de causalité avec le SarS-CoV-2, nous avons montré une forte prévalence de symptômes persistants, les classant en « COVID long cutanés » et « COVID longs extra cutanés ». Plus de la moitié des patients adressés pour PE durant la première vague de Covid19 ont eu au moins une récidive. La majorité des récidives a eu lieu lors de la seconde vague épidémique. Une nouvelle exposition virale ne peut être exclue bien que les examens aient été le plus souvent négatifs. Le deuxième confinement ayant été moins strict que le premier, le rôle de la sédentarité nous semble peu probable. En revanche, la seconde vague s’étant déroulée en automne, le rôle du climat est à envisager. Une hypothèse physiopathologique serait que les dommages vasculaires rapportés au cours du COVID soient exacerbés par des facteurs externes comme la baisse de la température, expliquant les récidives de PE et les symptômes cutanés persistants.

9.
J Allergy Clin Immunol ; 147(1): 60-71, 2021 01.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-866801

ABSTRACT

BACKGROUND: The multimorbid burden and use of systemic immunosuppressants in people with psoriasis may confer greater risk of adverse outcomes of coronavirus disease 2019 (COVID-19), but the data are limited. OBJECTIVE: Our aim was to characterize the course of COVID-19 in patients with psoriasis and identify factors associated with hospitalization. METHODS: Clinicians reported patients with psoriasis with confirmed/suspected COVID-19 via an international registry, Psoriasis Patient Registry for Outcomes, Therapy and Epidemiology of COVID-19 Infection. Multiple logistic regression was used to assess the association between clinical and/or demographic characteristics and hospitalization. A separate patient-facing registry characterized risk-mitigating behaviors. RESULTS: Of 374 clinician-reported patients from 25 countries, 71% were receiving a biologic, 18% were receiving a nonbiologic, and 10% were not receiving any systemic treatment for psoriasis. In all, 348 patients (93%) were fully recovered from COVID-19, 77 (21%) were hospitalized, and 9 (2%) died. Increased hospitalization risk was associated with older age (multivariable-adjusted odds ratio [OR] = 1.59 per 10 years; 95% CI = 1.19-2.13), male sex (OR = 2.51; 95% CI = 1.23-5.12), nonwhite ethnicity (OR = 3.15; 95% CI = 1.24-8.03), and comorbid chronic lung disease (OR = 3.87; 95% CI = 1.52-9.83). Hospitalization was more frequent in patients using nonbiologic systemic therapy than in those using biologics (OR = 2.84; 95% CI = 1.31-6.18). No significant differences were found between classes of biologics. Independent patient-reported data (n = 1626 across 48 countries) suggested lower levels of social isolation in individuals receiving nonbiologic systemic therapy than in those receiving biologics (OR = 0.68; 95% CI = 0.50-0.94). CONCLUSION: In this international case series of patients with moderate-to-severe psoriasis, biologic use was associated with lower risk of COVID-19-related hospitalization than with use of nonbiologic systemic therapies; however, further investigation is warranted on account of potential selection bias and unmeasured confounding. Established risk factors (being older, being male, being of nonwhite ethnicity, and having comorbidities) were associated with higher hospitalization rates.


Subject(s)
COVID-19 , Hospitalization , Psoriasis , Registries , SARS-CoV-2 , Adult , Age Factors , COVID-19/mortality , COVID-19/therapy , Female , Humans , Male , Middle Aged , Psoriasis/mortality , Psoriasis/therapy , Risk Factors , Sex Factors
10.
J Allergy Clin Immunol ; 146(2): 461-462, 2020 08.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-739887
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